Nous sommes nombreux à avoir recours parfois à des plats préparés. Par facilité, par manque de temps, par goût aussi… or ces produits sont très souvent assez désastreux en termes de nutrition et donc de santé. On se penche sur le sujet.  

L’ALIMENTATION, UN PILIER DE LA SANTE

C’est désormais largement démontré : l’alimentation est au cœur de notre santé. Des apports raisonnés et équilibrés permettent de vivre mieux et plus longtemps. On sait en effet que la genèse de la plupart des pathologies chroniques courantes comme par exemple l’hypertension artérielle, l’ostéoporose ou le diabète est directement liée à la nutrition. Les études montrent également le lien direct entre la composition des aliments et leur impact sur la santé. Il est notamment établi que les aliments transformés, riches en additifs et en résidus de pesticides sont évidemment plus nocifs qu’autre chose. Pourtant, à ce jour l’alimentation équilibrée est loin d’être la norme quand seulement 42% de la population adulte consomment des fruits et des légumes de façon quotidienne.

LE PIEGE DES PLATS PREPARES 

Des repas diversifiés, déjà prêts à la consommation, à un coût souvent moindre. La promesse est sans doute trop belle pour être tenue. À l’étude, on s’aperçoit en effet que les limites des plats préparés sont nombreuses. Déjà les rations sont souvent trop importantes par rapport à nos besoins alors qu’à l’inverse leurs apports nutritifs ne sont pas souvent au rendez-vous. L’étude de la composition des produits met très souvent en exergue des excès de sel, de sucre ou de graisses saturés. Soit parce que ce sont des éléments peu coûteux, soit parce qu’ils délivrent une sensation de satiété ou de plaisir qui peut inciter à y revenir. Mais les besoins du consommateur sont ici loin d’être la priorité. 

COMMENT MINIMISER LES RISQUES ? 

Il sera évidemment toujours mieux de privilégier les aliments non transformés, frais, issus de mode de culture limitant l’utilisation de pesticides. Néanmoins, si on doit avoir recours aux plats préparés, voilà quelques règles à avoir en tête. D’abord privilégier plutôt le surgelé aux conserves ou aux plats cuisinés en optant pour ceux dont la liste des additifs est la moins longue. Leurs apports sont souvent meilleurs. Étudier ensuite les compositions en faisant attention à ce que la quantité de glucides ne dépasse pas 20% du poids total ou à ce qu’il y ait en pourcentage davantage de protéines que de lipides. Et s’assurer finalement que la teneur en sel est inférieure à 0,5 gramme pour 100 grammes de préparation.