Le genou est l’une des articulations les plus sollicitées du corps humain. Ils supportent en effet une partie importante de notre poids et sont en mouvement permanent. L’apparition de douleur est donc fréquente mais leurs origines peuvent varier grandement. Explications.

POURQUOI PEUT-ON AVOIR MAL AU GENOU ?

Du fait de la complexité de cette articulation, la douleur du genou, appelée gonalgie, peut avoir de nombreuses sources. La première d’entre elles, le traumatisme. Il peut être dû à une lésion des ménisques, à une élongation voire une rupture ligamentaire ou bien encore à une fracture du fémur ou du tibia au niveau de l’articulation. La seconde famille de cause regroupe les origines inflammatoires. C’est le cas des tendinites, de certaines maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus mais aussi de certains rhumatismes ou encore de potentielles infections. Enfin, les gonalgies peuvent simplement être mécaniques suite par exemple à une dégénérescence des ménisques, à l’apparition d’arthrose, ou à une dégradation osseuse (on parle d’ostéonécrose).

À QUEL MOMENT CONSULTER ?

Plusieurs signaux sont à surveiller lors d’une gonalgie. L’intensité et l’évolution de la douleur en premier lieu. La gêne que cela entraîne sur les mouvements quotidiens. Également le changement d’aspects du genou qui se déforme, gonfle, rougit ou bien devient chaud. Mais aussi l’apparition d’un épisode de fièvre. Le maintien d’une douleur au-delà de 3 jours nécessite de prévoir une consultation dans les jours à venir. La présence d’un gonflement important, la chaleur ou la rougeur du genou et l’apparition de fièvre sont les éléments qui doivent déclencher une prise de rendez-vous rapide. Finalement, si vous avez subi un choc et que vous êtes dans l’incapacité de bouger le genou ou de poser le pied à terre, il faut envisager de contacter les services d’urgence.

QUELS CONSEILS ET QUELS TRAITEMENTS ?

La prise en charge médicamenteuse réside principalement dans la prise d’antidouleur. On privilégie le paracétamol comme première étape et on peut ensuite se tourner vers certains anti-inflammatoires si besoin. Cette étape nécessite un avis médical. En parallèle du traitement, il existe des bonnes pratiques pour soulager la douleur. D’abord il est essentiel de mettre au repos l’articulation, si possible en la surélevant légèrement à l’aide d’un oreiller, notamment durant la nuit. Mais aussi en évitant de porter des charges lourdes. Par ailleurs, l’application fréquente de glace sur le genou par session de 15 minutes est très efficace. Si un œdème est apparu, il est utile de mettre en place d’un bandage pour le diminuer. Enfin, on privilégiera des chaussures confortables aux semelles amortissantes.